Bonjour,
nous venons de recevoir un courrier pour rappeler les valeurs de la MGEN : « La solidarité mutualiste, c’est d’être aux côtés des plus vulnérables. Nous sommes fidèles à nos valeurs et à nos engagements envers vous. Dans des conditions certes rendues plus complexes qu’à l’ordinaire, mais qui renforcent nos liens. » et je me félicite de compter parmi les sociétaires de cette grande mutuelle en cette période où il est important pour moi que tou(te)s bénéficiions de cette solidarité.
Je m’interroge cependant sur la continuité et fidélité de cette solidarité avec les plus vulnérables car je ne comprends pas pourquoi, en cas de divorce, une mutuelle des enfants doit être souscrite par chacun des deux parents, tous 2 adhérents à la MGEN depuis plus de 20 ans, sous peine de ne pas pouvoir se faire rembourser (sauf arrangement avec le parent cotisant avec les difficultés impliquées et inhérentes au divorce (compte bancaire commun avec nécessité de chéquier ou carte bancaire, emprunt de la Carte Vitale du cotisant par le non cotisant le jour des soins, parfois urgents...)) pour le parent non-cotisant (mais qui partage bien ces frais-là une fois par an…).
En vous remerciant de ne pas vouloir faire croire qu’il s’agit d’une difficulté technique, la MGEN pourrait-elle, si elle ne veut pas reconnaître qu’il s’agit bien là d’une injustice et d’un manque de solidarité envers les cotisant(e)s rendu(e)s vulnérables à un moment de leur vie, expliquer l’état de ces faits et justifier ses décisions si elles ne sont pas économiques ?
Dans l’attente d’une réponse qui devrait intéresser plusieurs sociétaires fidèles, eux, à la MGEN et ses valeurs, portez-vous tou(te)s au mieux !!
Une adhérente lasse des incohérences de la MGEN.
Gilles, Président de la section MGEN du Morbihan
Bonjour GBesp,
Vous n'avez aucune obligation à faire ce "choix".
Je vous indique ici, en toute transparence, les bénéfices mais aussi les inconvénients d'une telle situation.
Dans l'absolu et dans la mesure où le couple divorcé s'entend bien, on peut imaginer ne positionner les enfants que sur l'un des deux contrats. Si l’un des parents va chez le médecin et avance les frais, il va devoir se faire rembourser. Cela peut être compliqué à gérer. Je parle bien du contrat Régime Complémentaire et pas Régime Obligatoire. C’est comme pour l’assurance scolaire ou civile, c’est un choix mais il faut ensuite pouvoir gérer au quotidien. Le plus simple, mais c’est une question de coût, c’est de les assurer tous les deux sur les contrats des deux parents mais cela induit une double cotisation qui n'est absolument pas obligatoire.
Très cordialement.